Malgré des cotations à l'étranger, fiscalement les sociétés resteront en France
Les principaux concernés parlent d’une “opération sanglier”. Le groupe contrôlé par la famille Bolloré a déclaré que son conseil de surveillance avait bien validé son projet de scission en Bourse.
Objectif, effacer la décote de la holding dont Vivendi pâtirait en usant d’une méthode simple : conduire les entités cotées à être mieux valorisées sur les marchés financiers. En effet, le groupe qui affiche une valorisation dans ses comptes l’ensemble de ses actifs à 16 milliards d’euros, affiche par ailleurs une capitalisation de 10,6 milliards d’euros sur la place de Paris.
Précisément, la chaîne Canal+ sera cotée à Londres et le groupe Havas part à Amsterdam. Pour autant la chaîne de télévision française reste une société française, et le publicitaire devient une société néerlandaise. Cependant les deux groupes resteront domiciliés fiscalement en France.