Des marchés en hausse à l’ouverture ce lundi ?

Les marchés mondiaux devraient débuter la semaine avec un élan « étonnamment fort », portés par le rallye de fin de séance observé vendredi et en dépit des tensions géopolitiques croissantes entre Washington et Kiev. Nigel Green, PDG du groupe financier deVere, affiche un optimisme prudent alors que le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy entame une visite à Londres pour un sommet avec les dirigeants européens, dans la foulée d'un affrontement sans précédent avec Donald Trump et le vice-président JD Vance à Washington.

Malgré un mois de février marqué par la volatilité, Wall Street a terminé la semaine sur une note vigoureuse. Le S&P 500 a grimpé de 1,59 %, atteignant 5 954,50 points, tandis que le Dow Jones Industrial Average a bondi de 601 points, à 43 840,91 points. De son côté, le Nasdaq Composite a progressé de 1,63 %, clôturant à 18 847,28 points. Cette ascension reflète un regain de confiance des investisseurs, qui ont su ignorer les perturbations politiques.

« La dynamique d'achat en fin de journée témoigne d'une forte présence d'ordres institutionnels à la clôture du marché, signalant une confiance sous-jacente malgré les vents contraires », analyse Nigel Green. Il souligne que les investisseurs restent focalisés sur les fondamentaux plutôt que sur le tumulte politique à court terme. « La stratégie dominante demeure l'achat en cas de repli, exploitant les opportunités techniques qui soutiennent la tendance haussière. »

L'envolée de vendredi met en évidence l'activité des investisseurs institutionnels et des algorithmes de trading, qui ont identifié des points d'entrée attractifs. Pour Green, cette dynamique renforce l'idée que les fondations du marché haussier restent solides. Toutefois, il prévient : « La résilience affichée en fin de semaine sera mise à l'épreuve par les prochains catalyseurs macroéconomiques. Mais une chose est claire : au-delà du bruit politique, les investisseurs restent concentrés sur la croissance des bénéfices, la liquidité et la trajectoire des marchés mondiaux. »

Ce regain de vigueur boursière intervient dans un climat d'incertitude géopolitique, alors que l'impasse diplomatique entre Washington et Kiev suscite de nouvelles interrogations sur l'équilibre international. Pourtant, « le sentiment des investisseurs demeure inébranlable », estime Green, suggérant que les marchés restent ancrés sur les fondamentaux plutôt que sur les turbulences politiques.

Les dernières données macroéconomiques ont confirmé la robustesse persistante de l'économie américaine, renforçant ainsi l'argument haussier pour les actions. Selon deVere, les investisseurs institutionnels profitent de ces conditions pour entrer sur le marché à des moments stratégiques et capitaliser sur des seuils techniques clés.

Nigel Green conclut : « Le rebond de vendredi valide l'approche consistant à acheter les creux, soutenue par la confiance dans les bénéfices des entreprises et la politique monétaire. »

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